vendredi 30 mars 2018

LE TERRAIN DE JEU DE L'EXTRËME DROITE

Comme après chaque attentat l'extrême droite a retrouvé son terrain de jeu favori : la peur.
Après quelques mois de calme les attentats de Carcassonne et de Trèbe ont réveillé les vieux réflexes de peur et d'insécurité.
L'extrême droite sait bien que sur le coup de l'émotion, entre 70 et 80% des français perdent leur sang froid et oublient qu'ils vivent en démocratie et que de ce fait on ne peut interner que ceux qui sont passés à l'acte et que l'on ne peut déchoir de leur nationalité ceux qui deviendraient des apatrides.
C'est le prix à payer pour vivre en démocratie. Préféreraient-ils un régime dictatorial où soupçons et dénonciations remplieraient les geôles.
Mais ces réflexes ne peuvent être critiqués, ils doivent être maitrisés et contenus pour ne pas succomber aux chants des sirènes de ceux qui comme Marine Le Pen ne demandent que des démissions ou Laurent Wauquiez qui regarde d'un air envieux les troupes du Front National ou encore Nicolas Dupont-Aignan qui se pose en rassembleur en entonnant l'air de "il y a longtemps que je l'avais prévu"
C'est certes extrêmement gênant de vivre avec le risque incessant du terrorisme, mais bien que cela ne puisse se comparer, il faut savoir apprécier le risque qu'il y a d'être victime de tels actes par rapport à celui d'être un accidenté de la route.
Cela peut aider dans les moments difficiles à garder un peu de sérénité.

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