mardi 20 mars 2018

UNE GREVE QUI AIDE A REFLECHIR

Les cheminots vont déclencher une grève, que l'on peut qualifier de perlée, en arrêtant le travail 2 jours sur 5. A priori cela devrait causer une gêne aux usagers, et ceci au moins dans l'immédiat.
Mais à y regarder de plus près, il est légitime de se poser des questions.
Des entreprises ont pris la parole pour dire qu'ils allaient s'organiser en essayant de régler les problèmes de productivité en faisant appel au télétravail.
Tient, tient, ne seraient-elles pas bien organisées ? Serait-ce par routine qu'elles oublieraient d'utiliser ce puissant outil moderne qui permet de diminuer les transports, de faire gagner du temps, d'éviter de surcharger le réseau routier et les transports en commun ainsi que d'économiser de l'énergie et donc de réduire les dépenses globales ?
Cela me rappelle le passage aux 35 heures hebdomadaires entre 2000 et 2002, tant critiqué, alors qu'en toute objectivité, certaines entreprises ont reconnu qu'elles en avaient profité pour mieux s'organiser sans perdre de productivité.
Si la grève de la SNCF pouvait avoir une telle action sur l'organisation du travail, ce serait une réelle réussite, et au lieu de retenir des journées de salaire sur la rémunération des cheminots, ils mériteraient d'être récompensés.

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