dimanche 29 octobre 2017

"JE FAIS CONFIANCE A LA JUSTICE DE MON PAYS"

Que n'a-t-on entendu prononcer cette phrase par des prévenus, notamment politiques, et c'est une phrase qu'un républicain ou un démocrate devrait pouvoir prononcer sans crainte.
Pourtant, l'émission "Envoyé spécial" de France 2 du jeudi 26 octobre traitant de l'affaire Boulin me fait craindre qu'une telle expression mérite, ou a mérité, quelques réserves.
D'après cette émission il ne fait aucun doute, ce que chacun supposait, que la mort de Robert Boulin était un assassinat politique déguisé en suicide.
Le reportage remarquablement et courageusement conduit n'a pas appris grand chose à ceux qui depuis 38 ans s'intéressent à l'affaire, si ce n'est le nom de quelques opérateurs de l'ombre, souvent haut placés.
Certains témoignages m'ont paru fort courageux, alors que d'autres m'ont donné l'impression que, sur le tard, leur auteur voulaient se refaire une virginité.
Quoiqu'il en soit on attend avec impatience que la justice rouvre le dossier et qu'elle se donne les moyens après 38 ans d'être rapide et efficace. Le pouvoir actuel s'honorerait de permettre de rechercher rapidement la vérité pour effacer 38 ans de tergiversations, de manipulations et de volonté d'empêcher la vérité de se faire jour.
A titre personnel, une question me taraude. A plusieurs reprises on a entendu dire au cours de l'émission que Robert Boulin avait dit "le grand veut ma peau", Mais qui est ce grand ?

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