mardi 10 octobre 2017

DOPAGE MECANIQUE

Un coureur cycliste amateur vient de se faire prendre car il utilisait un moteur électrique dissimulé dans le cadre de son vélo. Il a éveillé les soupçons de ses concurrents car ses performances s'étaient nettement améliorées lorsqu'il avait remplacé un équipement haut de gamme par un vélo ordinaire, sans compter qu'à 43 ans ses performances n'avaient jamais été aussi bonnes. Les instances chargées des contrôles dans le domaine du cyclisme amateur ont fait leur travail, sous la conduite de Christophe Basson, ancien champion cycliste qui ayant toujours lutté contre le dopage avait été marginalisé par ses pairs sous la pression de Lance Armstrong dont on sait quels expédients il utilisait pour être le meilleur, et ont confondus le tricheur. Dans cette affaire, le seul regret que l'on puisse avoir est que la délation ait été à l'origine du déclenchement de celle-ci.
Dans le milieu du cyclisme professionnel, de nombreux soupçons ont donne lieu à la publication de plusieurs articles dans la presse spécialisée, pour s'étonner des performances de Fabian Cancellera dans les courses de début de saison où, à chaque changement de monture à 50 km d'une arrivée, il s'envolait subitement, de celles d'Alberto Contador où après une chute, la roue de son vélo continuait de tourner, ou de Chis Froome faisant roue libre dans une ascension.
Malgré ces soupçons, les contrôles ont été tardifs et toujours négatifs, en invoquant le fait que les moyens de contrôles sont peut-être insuffisamment performants.
Il est quand même étonnant que, compte des moyens financiers du milieu professionnel, on soit moins performant que chez les amateurs en ce qui concerne la vérification mécanique du matériel.
Ce que l'on peut constater, par contre, c'est que contrairement à la délation, c'est l'omerta qui règne dans le milieu professionnel.
Les enjeux ne sont peut-être pas les mêmes

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