mardi 4 juillet 2017

TROP TARD BENOÎT HAMON

Pour défendre les idées de gauche vous venez de quitter la Parti Socialiste. Vous avez pris une sage décision malheureusement trop tardive.
Pourquoi ne l'avez-vous pas fait plus tôt au moment où le groupe des frondeurs s'est constitué ? Vous saviez bien dès ce moment qu'il n'y avait plus de possibilité d'entente entre le Parti Socialiste, de plus en plus libéral, et les idées que vous représentiez.
Vous avez cru en vous présentant à la primaire de la gauche que vous alliez l'emporter, vous avez eu raison car vous aviez fourni un travail conséquent pour présenter un projet cohérent et surtout moderne, quoiqu'en pensent ceux qui ne voient que ringardise hors de l'ultralibéralisme. mais, cette primaire ouverte a permis à bien des gens de gauche, qui ne se reconnaissent plus dans le Parti Socialiste, de s'exprimer, si bien que ne représentant plus ce parti vous avez été trahi par ceux qui s'étaient engagés à vous soutenir.
Ainsi vous avez pêché par naïveté, vous un vieux routard de la politique, pendant qu'un jeune plein d'audace et d'ambition, vous a doublé sur votre droite en se prétendant de gauche, et qu'un vieux tribun, peu regardant sur les moyens, maniant tantôt la carotte, tantôt le bâton, a pris votre place à gauche.
Quel dommage ! Vous étiez le seul à gauche a avoir un projet innovant, pendant qu'à droite,  Nathalie Kosciusko-Morizet était elle aussi la seule à innover.
Le résultat ne s'est pas fait attendre, vous avez été tous les deux éliminés dès le premier tour des élections législatives.
Que l'imagination vienne de droite ou de gauche, les français en ont peur, ils ont préféré qu'on leur resserve les vieilles recettes en faisant semblant de les actualiser, car elles allaient être présentées par des jeunes inexpérimentés.
Ainsi, aux dernières élections, ce n'est pas un projet qui a été choisi, mais la jeunesse et le renouvellement, sans se préoccuper s'ils étaient porteurs d'innovations et d'adaptation aux nouvelles technologies, en sachant simplement qu'ils étaient porteurs d'une forte envie de s'intégrer dans la mondialisation, quelle qu'en soient les modalités.
Bon courage Benoît Hamon, vous avez cinq ans pour finaliser votre projet et surtout pour le rendre rassembleur.

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