vendredi 7 juillet 2017

INQUIETUDE JUSTIFIEE

Dans un récent billet, je me posais la question de savoir si la prestation de notre Président devant le Congrès ne pouvait être génératrice d'inquiétudes.
Il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour avoir la réponse. Le Premier Ministre, s'appuyant sur le rapport de la Cour des Compte, avait en main l'outil nécessaire pour imposer l'austérité.
Parmi les mesures précédemment prévues par le candidat président, il y en avait de douloureuses comme l'augmentation de la C.S.G. par exemple, compensées par la suppression d'une partie des impôts locaux, beaucoup plus agréable à entendre.
Mais les 8 milliards de déficit supplémentaires ont fourni un bon prétexte pour appliquer la première mesure dès 2018 en renvoyant la seconde aux calendes ... grecques ( aïe, aïe, aïe, quand j'évoque ce pays je suis inquiet).
Bien des commentateurs cherchant un modèle pour Edouard Philippe évoquent Jacques Chaban-Delmas, Pierre Mendès-France, Jacques Delors ou Michel Rocard par le fait qu'ils ont osé affronter les difficultés, pour ma part j'ai plutôt pensé à Winston Churchill qui promettait aux anglais du sang et des larmes.

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