mercredi 26 juillet 2017

SOUVENIRS

Une photographie du Grand Prix Automobile de Bordeaux datant de 1955 et publiée par le journal Sud-Ouest, m'a remis en mémoire les moments intenses de joie et d'émotion que j'ai connus en assistant à toutes les courses automobiles et motocyclistes qui se sont déroulées à cette époque à Bordeaux.
Le circuit de Bordeaux se développait sur les quais sur une ligne droite d'environ deux kilomètres et faisait le tour de la place des Quinconces. Sur ce circuit j'ai pu y voir, dans un premier temps tous les grands noms de l'automobile des années 50. Les italiens Ascari et Villorési, l'argentin Fangio, l'anglais Stirling Moss et les français Trintignant et Behra ainsi qu'un riche coureur sur son propre véhicule, le Prince Bira, Prince du Siam (la Thaïlande actuelle).
Par la suite ce sont les voitures de tourisme améliorées qui ont disputé ce grand prix. Certains amateurs "gonflaient" leur bolides, d'autres couraient sur des véhicules améliorés par des ateliers spécialisés comme les Peugeot de Darl'Mat. Il y avait même un véhicule propulsé au gaz du bordelais Bigata qui avait un garage rue de Pessac. Je crois même qu'il était le père de l'artiste bordelaise bien connue, Danielle Bigata auteure de magnifiques sculptures.
Sur cette place des Quinconces il y avait, à l'occasion de ce grand prix, des zones séparées par des barrières de gironde, qui délimitaient des places aux tarifs variés. N'étant pas bien riches, les jeunes occupaient les plus mauvaises places, mais, comme à cette époque la place des Quinconces était équipée de chaises métalliques où, moyennant paiement les promeneurs pouvaient se reposer, nous  utilisions ces sièges pour franchir les barrières et ainsi assister au spectacle à des places meilleures qu'à celles auxquelles nous avions droit.
Mais les manifestations de sport mécanique à cette époque ne se faisaient pas que dans le centre-ville. Je me souviens avoir assisté à de spectaculaires épreuves de motos et surtout de side-car au Parc Bordelais.
Par la suite, les exigences de sécurité, et certainement aussi des problèmes financiers, n'ont plus permis à la ville de Bordeaux de présenter d'aussi remarquables spectacles.

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