dimanche 16 octobre 2016

PRIMAIRE DE LA DROITE, PREMIER DEBAT

Ce jeudi 12 octobre a eu lieu le premier débat en vue de la primaire de la droite.
On ressentait beaucoup d'agressivité contenue notamment à l'encontre de Nicolas SARKOZY, le plus violent était Jean-François COPPE.
Que retenir de ce débat?
Laissons de coté Jean-Frédéric POISSON dont l'intervention, certes brillante, occultait ce qui le différencie des autres candidats, c'est à dire sa position franchement réactionnaire.
D'autre part, Nathalie KOSCIUKO-MORIZET, extrêmement moderne, était la seule à prendre en compte l'évolution de la société du XXI° siècle avec des positions franchement libérales, mais aussi avec une ambition de restaurer le rôle de l'état par une révision complète des lois sociales régissant le monde du travail et la protection sociale.
Pour le reste, assez peu de différence. Sur le plan économique, Alain JUPPE, Bruno LE MAIRE et Nicolas SARKOZY étaient très proches, l'ordre dans lequel je les ai nommé laisse percevoir une progression du libéralisme, Jean-François COPPE était moins précis alors que François FILLON a affiché clairement ses positions ultra libérales.
Sur le plan de la sécurité, ces deux derniers se sont franchement démarqués de leurs concurrents. Jean-François COPPE en voulant renforcer d'une manière très conséquente les forces de police, pendant que François FILLON, plus original, proposait d'appliquer les lois que l'on applique en temps de guerre, donc beaucoup plus sévères.
En fin de débat, lors de la conclusion, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET a fait mouche, avec une déclaration bien ciselée, et certainement bien préparée en affirmant " le recyclage c'est bien pour les déchets, ça ne l'est pas pour les idées". Je crois que cette appréciation pourra s'appliquer tout au long de la campagne électorale, qu'elle soit de gauche ou de droite, malheureusement sans grand effet.
Pour finir, si en peu de mots je devais qualifier la prestation de chaque participant, je dirais:
Bruno LEMAIRE : faux moderne
Alain JUPPE: prudent, serein et traditionnel
Nicolas SARKOZY: cible mouvante un peu éteinte
Jean-François COPPE: revanchard
François FILLON: ultra libéral
Jean- Frédéric POISSON: ultra conservateur masqué
Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET: imaginative, résolument moderne.
Attendons la suite!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire