jeudi 13 octobre 2016

O.G.M. LE RIZ DORE

Arte a diffusé ce mardi 11 octobre une excellente émission consacrée aux O.G.M.
Cette émission faisait le point sur ce que nous savions déjà mais apportait, pour moi, des informations nouvelles importantes. Nous savions:
- Que derrière la bonne intention de sauver le monde de la faim se cachait une forte ambition monopolistique.
- Que les études faites par les industriels étaient toutes extrêmement favorables, que bien des laboratoires indépendants faisaient appel à des spécialistes de l'industrie et que les études des laboratoires de l'administration étaient critiquées parce que, faute de moyens, les échantillons d'étude étaient trop petits, ou la durée des expérimentations trop courtes.
- Que les parasites des graminées s'étaient peu à peu habitués aux O.G.M. et que maintenant les plantations devenaient sensibles à ces nouveaux parasites, et qu'il fallait de nouveau utiliser des pesticides.
- Que le soja O.G.M. connaissait un développement exponentiel.
- Que les agriculteurs ne pouvaient plus produire leur propre semence, et que chaque année ils devaient les acheter aux semenciers.
Mais, pour ma part, j'ai appris que certaines graminées O.G.M. ne permettaient pas d'obtenir les rendements que l'on avait avec les semences traditionnelles, et que, d'autres produits, comme le coton, étaient de moins bonne qualité en produisant des fibres beaucoup plus courtes et donc de moindre valeur.
Ce qui m'a le plus choqué est l'histoire du riz doré. Partant de la constatation que la forte consommation de riz, comme c'est le cas de nombreux pays tels les Philippines où il est au menu trois fois par jour , on trouvait des carences dangereuses en vitamine A. Les laboratoires produisant des O.G.M. ont introduit dans les cellules du riz des gènes provenant du carotène (provitamine A). On retrouve alors bien des problèmes cités plus haut, notamment l'augmentation des coûts avec l'obligation d'acheter chaque année de nouvelles semences, alors que la conclusion de l'émission par un chercheur laisse pantois.
Que dit-il? Qu'il suffit à proximité de chaque rizière de cultiver des aubergines et d'apprendre les populations locales à en consommer pour obtenir le même résultat et pour lutter ainsi contre la carence en vitamine A.

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