samedi 12 mars 2016

TROP TARD

C'est en début de quinquennat et en prenant tout le temps nécessaire qu'il fallait traiter le problème du chômage en révisant le code du travail, au lieu de cela, on assiste à un épiphénomène de fin laborieuse de mandat où l'on demande à une jeune ministre de peu d'expérience de porter une loi, dont on dit, qu'il n'y a pas si longtemps que cela, elle ne partageait pas les idées.
Il est grand temps de siffler la fin de la récréation, trop tard pour bien travailler. Il faut essayer de sortir de cette impasse, soit en annulant le projet soit en y apportant une bonne dose de sécurité pour les salariés, et en faire une sorte de loi provisoire de transition. Le choix entre les deux méthodes dépendant certainement de l'importance de la mobilisation dans la rue.
Après, et dans mon esprit c'est pour le prochain quinquennat, il faudra constituer un équipe solide de réflexion, que je me garde bien d'appeler commission, tellement les propositions de ces structures sont si souvent enterrées.
Cette équipe me parait assez facile à constituer, mais elle doit l'être avec soin et discernement, car la vision et la pratique des hommes politiques est à cent lieues des réflexions des économistes, sociologues, philosophes et surtout des nouvelles structures de réflexion que sont les "think tank", qui savent prendre en compte l'évolution de notre société vers le numérique, et son incidence dans le monde du travail en se projetant vers l'avenir.
Cette équipe devra s'inspirer de ce qui se fait de mieux en d'autres lieux comme au Danemark, en Suède ou dans la Silicon Valley, et oublier de prendre pour modèle les pays dont on dit qu'ils ont choisi l'emploi plutôt que le chômage, mais qui ont créé des travailleurs pauvres.
Une fois le travail accompli, pour transférer son contenu vers les décideurs politiques, il sera certainement nécessaire de faire appel à des politologues et à d'excellents communicants.
Enfin il faut souhaiter le rajeunissement de la classe politique pour qu'une loi porteuse d'espoir en l'avenir la soit par ceux qui auront assimilés la puissance des nouvelles technologies, sans oublier que le bonheur de l'homme doit toujours rester au centre du débat.

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