vendredi 25 mars 2016

LA "PUB" AU SECOURS DE LA "SECU"

Les écrans de télévision, les périodiques, notamment la presse féminine ou s'adressant au 3° ou  4° âge, regorgent d'informations, d'articles et de publicités sur les médicaments.
Passent encore les articles qui traitent des bonnes pratiques pour améliorer la qualité de vie, mais l'excès de publicité pour les médicaments est proprement inquiétante.
Parallèlement à ces publicités, des émissions mettent en garde contre le fait que chaque médicament a certes des effets positifs mais aussi des effets secondaires qui peuvent être négatifs et même dangereux, et dont on répète que seul le médecin qui connait ses patients, ou a défaut le pharmacien qui connait les pratiques médicamenteuses de ses clients, peut informer objectivement sur ces risques encourus lors la prise de médicaments.
Actuellement, après chaque publicité, et dieu sait s'il y en a, on donne une petite information concernant les interdictions de prises au-dessous d'un âge ou d'un poids limites. Est-ce suffisant?
De plus on assiste à la vente de ces médicaments dont le nom, pour certains, est celui du même produit vendu sur ordonnance auquel on ajoute un suffixe ou un autre mot, pour que dans notre inconscient revienne à notre mémoire le fait que nous avions certainement déjà pris un tel médicament sur prescription médicale.
Voilà où mènent les économies à faire sur le budget de la santé, ou plus précisément sur celui de la sécurité sociale. Le malade pratique l'automédication, comme il n'a pas d'ordonnance et n'est pas tenu de présenter au pharmacien sa carte vitale. L'historique de sa consommation de médicaments est donc inconnu.
Continuons comme cela, on aura l'impression qu'il y a moins de déserts médicaux, petit à petit l'espérance de vie diminuera, ce sera encore un facteur d'économie.

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