ADAPTATION DES LOGEMENTS AU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Il semble que seules les économies d'énergie soient prises en compte pour l'adaptation des logements au réchauffement climatique: isolation, choix des matériaux, orientation des maisons, position et taille des ouvertures.

Mais avec ce réchauffement climatique d'autres modifications météorologiques apparaissent  comme de violents orages et des épisodes de grêle, si bien qu'il serait peut-être bon de prendre en compte la fragilité des toitures et le fait qu'une maison peut être inondée sans être située en zone inondable, simplement par le fait que le flux des précipitations ne peut être absorbé par le réseau pluvial.

Ne faudrait-il pas surélever les maisons en créant artificiellement des points hauts ou en réalisant des fondations dépassant parfois largement le niveau du sol existant ?  Quand à la couverture des toitures on peut se demander si l'utilisation de tuiles est toujours appropriée. Puisqu'en plaine les épisodes neigeux sont de plus en plus rares ne devrait-on pas préconiser des toits plats avec juste une pente suffisante pour permettre le ruissellement des eaux de pluie. L'utilisation du béton recouvert d'une chape d'étanchéité serait certainement mieux adaptée.

Les spécialistes doivent connaître bien d'autres solutions, et il semble que le sujet mérite réflexion car on ne peut exiger des assurances qu'elles supportent des dépenses énormes  sans que leurs tarifs ne subissent des augmentations substantielles. C'est une forme de gaspillage aussi bien de l'argent public que de l'argent privé.