CONTRE-OFFENSIVE UKRAINIENNE: UN POINT  DE NON  RETOUR

La contre-offensive ukrainienne a commencé. Certains succès sont spectaculaires mais, par endroit, la résistance russe l'est tout autant.  La Pologne a bien mesuré les conséquences d'un échec éventuel de cette contre-offensive en étant prête à envoyer des hommes en Ukraine, ce que l'OTAN s'est toujours refusé de faire pour ne pas être accusée de cobelligérance. Gageons qu'un éventuel échec, dramatique pour les démocraties, que les ukrainiens défendent avec acharnement, n'est pas ressenti de la même manière lorsque l'on est loin de la Russie ou que l'on a avec ce pays une frontière commune. Il ne serait pas surprenant que les pays baltes et peut-être la Finlande aient la même vision des choses que la Pologne.

Ne serait-il pas temps pour l'OTAN ne ne plus avancer masquée face à Vladimir Poutine qui constitue un danger pour les démocraties, mais aussi pour l'humanité comme il vient de le démontrer en détruisant le barrage de Kakhovka, ce qui constitue un écocide en rendant impossible la culture de terres très fertiles et en mettant en danger la centrale nucléaire de Zaporidjia, la plus importante d'Europe.

Une partie importante se joue actuellement, il y va non seulement de notre liberté mais aussi de l'avenir de l'humanité, l'Ukraine a besoin d'être aidée massivement.