jeudi 17 mars 2022

 PRÉSIDENTIELLE: DÉBUT DES CONFRONTATIONS

Ce lundi 14 mars 2022, TF1 diffusait une émission intitulée "Face à la guerre" où les huit principaux candidats à l'élection présidentielle, Président sortant compris, étaient invités.

Ce n'était pas un débat, chaque candidat était dans son couloir et les départs étaient différés, un peu comme une épreuve contre la montre. Aucun affrontement n'étant prévu, il n'y avait pas grand chose à apprendre.

Marine  Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour ont passé un certain temps a essayer de de faire oublier la sympathie qu'ils avaient manifesté pour Vladimir Poutine. Les deux premiers ont présenté un programme structuré mais n'ont certainement pas pu faire oublier leur passé aux téléspectateurs, en raison de ses débuts en politique pour l'une et de ses anciennes fréquentations pour l'autre. Quant à Éric Zemmour, une seule ligne politique, les économies faites en interdisant l'immigration permettront de régler tous les problèmes.

Anne Hidalgo et Fabien Roussel étaient invités, malgré leur faible score dans les sondages, en raison de la représentativité de leurs partis, le P.S et le P.C.F., dans les scrutins régionaux, départementaux et municipaux. Malgré un programme bien construit pour Anne Hidalgo et un coté particulièrement sympathique et une volonté de proposer un avenir heureux pour Fabien Roussel, ce que représente le passé de leurs partis, récent pour Anne Hidalgo et plus ancien pour Fabien Roussel, est un réel handicap.

Valérie Pécresse s'est distinguée en étant la plus agressive envers Emmanuel Macron  alors que c'est elle qui en est intrinsèquement la plus proche. On trouve là  certainement une explication à son attitude.

Yannick Jadot a été celui qui a défendu avec le plus de conviction les valeurs les plus importantes que sont la démocratie et les droits de l'homme en se montrant le plus agressif et le plus déterminé pour mettre fin aux exactions de Vladimir Poutine. Il présente un programme assez réaliste pour un écologiste, mis à part le fait qu'il mise tout, et tout de suite, sur les énergies renouvelables. Un reste d'utopie.

Emmanuel Macron n'a cherché à rien proposer d'autre que la continuité de sa politique, car il sait que la situation actuelle lui est favorable se souvenant de l'adage qui veut qu'en général on ne change pas de chef en période de conflit.

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