lundi 7 mars 2022

 L'AVENIR DE L'UKRAINE

Puisque les pays occidentaux et l'OTAN ne parlent que de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et refusent d'intervenir directement pour ne pas être suspectés de la volonté de déclarer une guerre, les négociations ne pourront intervenir que lorsque Vladimir Poutine sera arrivé à ses fins: occuper tout le pays ou, à tout le moins, les plus grandes villes et les rivages de la Mer Noire et de la Mer d'Azov.

Il ne restera plus à Vladimir Poutine qu'à installer un gouvernement fantoche à sa botte et l'Ukraine sera un "satellite" de la Russie au même titre que la Biélorussie.

Pour retrouver son indépendance, il ne restera plus à l'Ukraine qu'à organiser la guérilla, ce qui lui prendra des années comme ce fut le cas pour le Viet Nam et l'Afghanistan. Mais pour que cette guérilla dure le moins longtemps possible il ne faudrait surtout pas que les sanctions économiques contre la Russie soient levées ou assouplies. Faut-il y croire ?

Il est assez incompréhensible que l'OTAN refuse d'aider l'Ukraine, comme si, pour un pays en guerre, il était interdit d'avoir des alliés. Que serions nous devenus en 1940, si nos alliés au lieu d'intervenir progressivement et de plus en plus massivement, ne nous avaient fourni que des armes ?

La réalité est qu'à cette époque l'Europe était encore l'épicentre du monde, elle ne l'est plus. Elle n'intéresse plus les États-Unis sans qui l'OTAN ne peut agir. L'avenir de l'Europe ne dépend plus que d'elle-même, elle doit secourir l'Ukraine et intégrer au plus vite la Géorgie et la Moldavie et leur favoriser l'accès à l'OTAN, faute de quoi la Pologne et les Pays Baltes subiront le même sort que l'Ukraine.

Compter sur la révolte du peuple russe pour nous débarrasser de Vladimir Poutine n'est qu'une illusion, surtout si les sanctions économiques n'étaient pas maintenues.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire