VACCINER LE MONDE ENTIER

Alpha, delta, omicron, les variants du Sars CoV-2 se succèdent et sont de plus en plus dangereux, c'est la loi de la sélection naturelle, les plus puissants survivent et progressent, les plus faibles disparaissent. Plus on laisse s'installer un micro organisme dangereux, plus il s'affirme, plus il cause de dégâts. C'est pour cela qu'il faut l'éradiquer le plus tôt possible.

Au sujet du covid-19, un faux débat est entrain de voir le jour: doit-on vacciner en priorité les pays pauvres qui n'ont pas encore eu accès à la vaccination ou doit -on continuer à injecter la troisième dose aux populations déjà protégées par la vaccination initiale?

Il faut faire les deux , car si les rappels ne se font pas, l'immunité disparaît et les deux premières injections deviennent inefficaces, donc inutiles et les populations qui ont eu la chance de pouvoir en profiter ne sont plus protégées, donc la protection générale ne progresse pas.

Mais alors, a-t-on assez de vaccins ? Les experts l'affirment, le problème n'est pas là. Le problème est que les vaccins sont entre les mains de quelques laboratoires qui maîtrisent leur production et peuvent agir facilement sur leur prix, et de ce fait contrôler leur diffusion.

Ces laboratoires doivent être justement récompensés pour les services qu'ils ont rendus à l'humanité en lui fournissant, dans des délais incroyablement réduits, les moyens de se protéger. Les brevets couvrant ces vaccins doivent entrer dans le domaine public et être produits un peu partout dans le monde à très grande échelle. Il appartient à l'OMS de dédommager les laboratoires en achetant les brevets, charge ensuite, à cet organisme, de répartir la dépense entre les pays au pro rata de leur richesse
Dans ces conditions, pays pauvres et riches pourront vacciner leurs populations 

Il restera l'éternel débat autour des "antivax". Pourquoi alors les pays ayant le plus fort taux de vaccination ne fermeraient-ils pas leurs frontières à ceux qui ne voudraient pas, par principe, profiter de cette opération prophylactique mondiale ? N'y aurait-il pas là une forte incitation, pour les dirigeants, à inciter leur population à se protéger ?