LA SOIRÉE DU PRÉSIDENT

Sur TF1 la soirée du mercredi 15 décembre était entièrement consacrée à Emmanuel Macron. Une interview de deux heures suivi d'un débat entre les représentants des différents partis politiques qui avaient accepté d'y participer.

Durant l'entretien Emmanuel Macron a défendu son bilan dont il paraissait assez fier: chômage, économie, pouvoir d'achat, et a reconnu ses erreurs et a regretté ses phrases blessantes pour les français, en s'excusant plus au niveau de la forme que du fond. Il a refusé l'image de Président des riches et expliquer qu'il faut les protéger car ils créent des entreprises, donc des emplois et des richesses, et que c'est ainsi que l'on peut tirer la France vers le haut.

Au débat qui a suivi, deux partis politiques de gauche avaient refusé d'y participer, les Écologistes et LFI. Bien dommage pour les partis qui sont représentés, pour l'élection présidentielle, par les candidats qui, pour le moment, sont dans les sondages les candidats de gauche les mieux placés.

Les participants ont tous, en dehors de Christophe Castaner représentant LREM, tiré à boulets rouges sur le Président en oubliant souvent dans leurs critiques  de prendre en compte l'état antérieur de notre pays en 2017. 

Des critiques plus sérieuses ont été faites sur l'appauvrissement des plus défavorisés, mais le principe évoqué par Emmanuel Macron de favoriser les plus riches pour élever le niveau général du pays  n'a pas été assez combattu et critiqué. C'est là où le bat blesse.

Aucun des participants, en dehors peut-être de Yann Brossat, n'appartient à un parti politique qui a refusé l'économie de marché. J'aurais aimé alors entendre, au moins les gens de gauche et ceux qui prétendent vouloir préserver nos acquis sociaux, reprocher à Emmanuel Macron de ne pas avoir mis en place une politique permettant de résorber les inégalités sociales, lui qui se fait fort de donner les moyens au pays de s'enrichir en comptant sur la bonne volonté des plus aisés.

Le parapluie contre le ruissellement des richesses est toujours ouvert, on doit reprocher à Emmanuel Macron de ne pas l'avoir fermer et exiger que, dans le projet qu'il ne manquera pas de présenter pour être réélu, il s'engage à le faire.