jeudi 30 décembre 2021

C'ÉTAIT  2021

C'était 2021. Ce n'était pas une bonne année comme on souhaite qu'elle le soit chaque premier janvier en présentant ses vœux.

Le Covid-19 a semé la mort par vagues successives en obligeant les Chefs d'États à prendre des mesures liberticides. L'économie a été désorganisée, les hommes ont très  mal vécu cette période.

Les dictateurs et autres autocrates n'ont cessé d'essayer d'avancer leurs pions. Le nouvel empereur de Chine est toujours prêt à régner sur le monde en essayant de tisser sa toile éponyme, il veut inonder la zone indopacifique et l'Afrique de vaccins de piètre qualité pour lutter contre la pandémie, que son pays a créé et rependue, en voulant se faire passer pour le sauveur de l'humanité. En Russie le tsar-rêveur ne pense qu'aux ors de la grande Russie mais veut recréer l'Union Soviétique de triste mémoire en essayant petit à petit de repousser ses frontières occidentales. En Turquie, le sultan insultant, nostalgique de l'Empire ottoman, ruine son pays pour sa propre gloire afin de rester au pouvoir pour fêter en 2023 le centenaire de la Turquie moderne, alors qu'elle ne l'est plus. Au Brésil, El Gringo du soja détruit la nature et laisse mourir ses concitoyens en ne voulant pas reconnaître la dangerosité du Sars CoV 2.

Certaines démocraties mènent des politiques discutables. Aux États-Unis, l'oncle Sam ne reconnait plus ses "neveux" et les abandonne progressivement pendant qu'en Angleterre, l'échevelé blond d'Albion se débat comme il peut au milieu de ses contradictions et mensonges.

Presque tous les pays se sont réunis à l'occasion de la COP 26 pour essayer de sauver le monde du réchauffement climatique. Les décisions prises ont été tellement insuffisantes que le Président avait les larmes aux yeux en présentant les conclusions des travaux pendant que la fréquence des catastrophes naturelles s'accélère.

Pendant ce temps là, les émigrés qui fuient la pauvreté, les guerres et les sévices  se noient en Méditerranée et dans la Manche ou sont récupérés pour être hébergés, dans des conditions indignes, par les pays qui les accueillent à contre cœur.

Mais enfin, y a-t-il eu quelque chose de positif ?

La principale satisfaction a été la mise au point de vaccins permettant de limiter l'influence néfaste de la pandémie. Pour le reste cela s'est passé dans le domaine de l'espace. Les liaisons avec la station spatiale internationale sont de plus en plus faciles, confortables et sures et, en toute fin d'année, le super télescope James Webb qui a été lancé devrait permettre de satisfaire notre curiosité sur la connaissance approfondie de l'Univers.

À part cela, les choses avancent cahin-caha dans le domaine de la médecine, des énergies renouvelables, de l'électrification des moyens de transport et en particulier de l'intelligence artificielle.

Un peu juste tout cela, et pour paraphraser Georges Marchais, "Bilan globalement négatif".

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