L'IMPASSE DES CERTIFICATS DE VACCINATION FRAUDULEUX

Dans les Hauts de Seine une femme détentrice d'un certificat de vaccination de complaisance est décédée suite au covid-19. Elle a caché sa situation à l'hôpital, si bien qu'elle a été prise en charge comme une personne régulièrement vaccinée et de ce fait n'a pas sreçu d'injection d'anticorps. Sa tricherie l'a conduite à être mal soignée jusqu'à en mourir.

Le Professeur Davido a rappelé qu'un médecin soigne tout le monde et na pas à juger les raisons pour lesquelles un malade se présente à lui. Il a insisté pour que les personnes dans la même situation que cette femme avertisse ses soignants si elle se trouve contaminée de manière à pouvoir être correctement prise en charge.

Cette attitude est conforme au serment d'Hippocrate.

Cela pose un autre problème. À l'époque où on demande aux prêtres de rompre la confidentialité de la confession en cas de crime avoué, doit on demander aux médecins de dénoncer un patient détenteur d'un passs sanitaire ou d'un certificat de vaccination de complaisance de manière à identifier ceux qui délivrent ces documents ?

Le délit n'est certainement pas du même ordre, mais une personne non vaccinée, laissant supposer volontairement qu'elle l'est, est pourtant un danger pour la vie d'autrui puisque les  précautions qu'elle doit prendre et celles qui doivent être prises à son endroit ne le sont pas.

Si l'on pousse le raisonnement un peu plus loin, on en arrive à se demander s'il ne faut pas obliger ceux qui sont au courant du fait qu'une de leur connaissance dispose de ce faux document ne doivent pas dénoncer leur ami. Délation, civisme ou précaution ?

Situation inextricable qui atteint ses limites lorsque l'on voit que l'époux de la personne décédée envisage de porter plainte, alors qu'il savait avant son décès que son épouse était en infraction. Pourquoi ne l'a-t-il pas fait plus tôt, il aurait peut-être sauvé sa femme et mis fin aux actes malveillants de celui qui lui avait fourni le document frauduleux.