jeudi 27 mai 2021

 GRAND ORAL AU BACCALAURÉAT

J'ai beaucoup apprécié l'article paru dans le journal Sud-Ouest du lundi 24 mai 2021 ou Pierre Mathiot, en parti responsable de la réforme du bac, insiste  sur la nécessité d'un grand oral   et note que la "vraie sanction du bac se mesure un an après selon que les étudiants réussissent ou non dans leurs études".

Le grand oral me paraît être une excellente idée. À quoi bon acquérir des connaissances, si ce n'est par pure satisfaction personnelle, donc égoïste, si on est incapable de les communiquer dans le cadre notamment d'un dialogue ou d'une conférence. Acquérir des connaissances est certes très important et savoir les transmettre, du point de vue sociétal, l'est encore plus.

Quant à la sanction en première année d'études supérieures, c'est une vieille histoire qui a toujours été à l'origine de frustrations et de sélection par l'échec.

Que de dégâts, de rêves brisés mais aussi de carrières mal réussies qui ont eu une incidence sur la qualité des travaux réalisés et parfois sur les individus dont on pouvait avoir la charge car, il y a encore peu, le bac pouvait conduire à des postes d'encadrement et parfois même de formation.

Ne soyons pas trop pessimistes, certains ont réussi leur carrière en découvrant de l'intérêt dans des domaines qu'ils ne soupçonnaient pas et ont même pu parfois avoir des carrières brillantes. Mais, si un bac bien conçu pouvait garantir la possibilité de mener à bien des études supérieures, moins nombreux seraient les gens aigris par leurs échecs.

D'autres voies, très valorisantes, que les études supérieures existent. Il faut les rendre attractives en même temps que le bac doit être conçu comme l'accès aux études supérieures plus que comme un diplôme de fin d'études, à moins que ces deux options soient envisagées et donnent naissance à la mise en place de deux examens différents.

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