mardi 28 mars 2017

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, PLACE DE LA FRANCE

Il parait que la révolution de l'intelligence artificielle (I.A.) sera plus importante que celle du web et les compétences dans ce domaine seront un élément important de la puissance de ceux qui la détiennent.
En France, dans les années 80 nous étions bien placés dans le domaine de la communication avec le minitel, puis est arrivé le développement d'internet où nous n'avons été que des suiveurs, quant à l'exploitation des données engrangées par de tels outils, n'en parlons pas, elle est entre la main des Etats-Unis et de la Chine.
Nous aurions, parait il en France, des chercheurs et des ingénieurs d'une compétence exceptionnelle dans le domaine de l' I.A. Mais deux problèmes importants existent, ces brillants cerveaux fuient notre territoire pour être mieux payés et travailler ailleurs dans de meilleures conditions et d'autre part ils ne représentent qu'une infime minorité de la population, et fait encore plus grave, il y a un énorme hiatus entre leurs brillantes possibilités et le niveau moyen d'instruction du reste de la population.
Ceci est particulièrement inquiétant lorsque l'on entend un grand spécialiste comme Laurent ALEXANDRE expliquer que pour le moment l'I.A. est un puissant et merveilleux outil, mais qu'à  échéance, peut être avant 2035, l'I.A. aura dépassé l'intelligence humaine. Question: qui sera l'outil ?
Au point où nous en sommes il est difficile de concevoir qu'à cette échéance nous aurons rattrapé notre retard. Le fait qu'au niveau de l'Europe nous soyons loin d'être les plus mauvais n'a rien de rassurant.
Le même spécialiste pense que la discipline indispensable à enseigner et à posséder est la philosophie. Sur ce point, et j'ai déjà rédigé de nombreux articles à ce sujet, j'en suis convaincu, mais pratiquer la philosophie sans ces outils et connaissances de base indispensables que doit apporter l'enseignement, dès le plus jeune âge, ne serait-ce pas une utopie?

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