jeudi 16 mars 2017

HISTOIRE D'UN QUINQUENNAT

Ce lundi 13 mars, France 3 présentait au cours de son émission "Notre histoire est politique" un sujet sur le quinquennat qui s'achève intitulé: "François HOLLANDE le mal aimé"
Qu'avons nous appris de ceux qui l'on rencontré, suivi ou conseillé?
Que c'est un homme ambigu à deux facettes, difficile à connaitre, capable d'indécision et de grande fermeté, de procrastination et de réactions vives et immédiates et surtout que personne ne se flatte de vraiment connaitre.
Sur le plan politique, il est ressorti que sa politique étrangère est en général plus appréciée que sa politique intérieure, mais ce qui à priori peut paraitre le plus surprenant est qu'un journaliste qui l'a suivi pendant tout son quinquennat a déclaré: Il a fait en cinq ans plus de réformes que Jacques CHIRAC ou François MITTERAND en deux mandats.
C'est certainement là que réside le problème et le fait qu'il soit mal aimé. Certes il a fait des réformes, mais ce n'est pas pour ces réformes là qu'il avait été élu et toute l'ambiguïté du personnage se transfère sur l'ambiguïté  de ce quinquennat.
Les deux questions essentielles que l'on peut alors se poser sont les suivantes:
-S'il avait présenté le programme qu'il a appliqué aurait-il été élu?
-S'il avait essayé d'appliquer son programme, aurait-il pu le réaliser dans le contexte mondial actuel?
Dans les deux cas il aurait endossé une lourde responsabilité, soit d'avoir trahi ceux qui l'ont élu, soit de ne pas être arrivé à mener la politique qu'on attendait de lui. Pour ma part j'aurais préféré cette deuxième hypothèse.
Quoiqu'il en soit, d'ici deux mois nous aurons peut-être la possibilité d'avoir un début de réponse. Ainsi, s'il advenait qu'Emmanuel MACRON soit le futur Président de la République, on devrait avoir à la tête de l'Etat un président qui essayerait de faire ce que son prédécesseur, avec son aide, aurait voulu faire, mais lui l'aurait annoncé.
Mais alors, pourquoi arriverait-il à mener à bien son action? Certainement pour la raison essentielle qu'il aurait su faire éclater les cloisonnements auxquels les partis politiques tiennent tant, bien qu'ils ne constituent plus que de ensembles hétéroclites.
Mais quels que soient les résultats obtenus à la fin de cet hypothétique nouveau quinquennat, le problème de l'acceptation ou du refus de l'ultralibéralisme restera, de même que la date à laquelle la France s'engagera dans la nouvelle société du numérique qui nous attend restera à fixer.

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