Il se trouve qu'à une semaine d'intervalle le magazine "Cash Investigation" d'Elise LUCET et le journal Sud-Ouest ont abordé le problème des énergies vertes sous deux angles différents.
Cash Investigation pour montrer comment la taxe carbone peut être détournée, et le journal Sud-Ouest a interviewé la Directrice Générale des énergies renouvelables de l'entreprise ENGIE France.
Il me semble que cette personne a été sollicitée à deux reprises dans les deux circonstances citées ci dessus.
-Dans la première, elle paraissait assez peu informée des problèmes de pollution générés par différentes centrales appartenant à son groupe et expliquait que la centrale au charbon australienne la plus polluante du monde, qui appartient à ENGIE, n'est que la conséquence du rachat d'une autre entreprise. On peut regretter que la voix de cette personne, apparemment très soucieuse des problèmes environnementaux, n'ait pas été associée au choix des entreprises qu'ENGIE envisageait d'acquérir.
-Dans la deuxième, le problème des centrales polluantes est complètement occulté, seules les bonnes intentions sont exposées et les productions, notamment de l'éolien sont exprimées en pourcentage du marché français dont chacun sait qu'il ne se distingue pas par son importance.
Mais pour finir sur une note optimiste, il semble qu'ENGIE veuille s'investir dans le stockage de l'énergie, notamment solaire, et, si les résultats sont à la hauteur des espérances, il y aura là une véritable révolution puisque l'on sait que le soleil inonde largement notre planète de l'énergie dont l'humanité a besoin. Le vrai problème est de la récupérer et surtout de la stocker.
Attendons un peu et voyons comment ces bonnes intentions arriveront à s'exprimer face aux lobbies pétroliers.
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