J'ai salué en son temps un des rares dispositifs de la "loi Macron" relatif à l'amélioration de l'obtention du permis de conduire en permettant aux candidats qui échouent de se représenter plus rapidement et de ce fait d'être plus tôt détenteurs de ce diplôme , qui parfois est indispensable pour obtenir un premier emploi.
Hélas, ces jours derniers, j'ai vite déchanté en apprenant que la réussite à l'épreuve du code avait chutée de 70 à 16% en raison du fait que le nombre de questions auxquelles les candidats devaient être capables de répondre était passé de 700 à 1000.
Quelle imagination fertile faut-il pour trouver 1000 raisons de questionner un candidat au code de la route. Encore une fois, la simplification paraît être une mission impossible pour nos décideurs ou pour ceux à qui ils confient des sujets à traiter et qui semblent être à l'origine de plus de complications que de simplifications.
Pour prendre un exemple simple, des sujets traitant du secourisme sont inclus dans le questionnaire du permis de conduire comme si seuls les conducteurs devaient pouvoir porter secours à leur prochain. Pourquoi ne prévoit-on pas, comme ce fut le cas il y a fort longtemps, de faire passer le brevet de secouriste pendant les années de collège ou de lycée? Ainsi, tout détenteur d'un diplôme scolaire aurait ce brevet et il n'y aurait pas lieu de le questionner sur ce sujet lors de sa candidature au permis de conduire. Pour ceux qui n'ont pas de diplômes scolaires, les deux examens, brevet de secouriste et permis de conduire devraient être dissociés et le premier devrait être gratuit et obligatoire.
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