Il fut un temps où Bernard KOUCHNER était, à juste titre , l'apôtre du droit d'ingérence pour que les pays démocratiques interviennent dans les dictatures pour protéger leurs populations martyrisées.
Ce mercredi 4 mai, je découvre dans le journal Sud-Ouest qu'Angela MERKEL va "essayer de contribuer à ce que d'autres forces politiques soient plus fortes que le Front National". Considère-t-elle que la France a besoin d'elle pour régler ses problèmes internes? Se prend-elle définitivement pour la présidente de l'Europe?
Pour la première fois je suis en parfait accord avec des propos tenus par Florian PHILIPPOT qui qualifie cette intervention "d'ingérence très grave".
Nous ne sommes pas un pays sous développé qui a besoin du secours d'un pays voisin qui lui même serait incapable de régler ses problèmes si les émigrés ne venaient pas à son secours dans des conditions qui mériteraient plus de considération qu'il ne leur en offre.
J'espère que nos dirigeants sauront le lui faire remarquer. C'est déjà bien suffisant d'accepter , le plus souvent, de suivre ses décisions, sans qu'en plus elle vienne se mêler de nos affaires.
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