FIDÉLITÉ EN AMITIÉ

La fidélité en amitié est une qualité mais dans certaines circonstances il arrive que pour des hommes d'État cela puisse être gênant.

On a connu l'amitié indéfectible entre François Mitterrand et René Bousquet, c'était une affaire franco-française, maintenant Nicolas Sarkozy, dans son livre "Le temps des combats" avoue qu'il a toujours été un ami de Vladimir Poutine.

Ainsi nous découvrons qu'entre 2007 et 2012 les deux représentants du pouvoir exécutif en France avaient des affinités particulières avec la Russie et en particulier avec son dictateur Vladimir Poutine. François Fillon s'est découvert très tôt, dès la fin de son mandat de Premier Ministre, Nicolas Sarkozy aura attendu onze ans pour porter à notre connaissance cette proximité dangereuse dont l'Ukraine et la Géorgie ont fait les frais en raison du veto de la France pour les empêcher d'adhérer à l'OTAN. Non content de cela, il serait maintenant favorable à la tenue d'un référendum en Crimée, comme si on trouvait normal que Vladimir Poutine puisse faire la même proposition pour la Corse par exemple.

Voila pour un ancien Président de la République, souvent conseiller de l'actuel locataire de l'Élysée, une curieuse manière d'apporter son soutien à la politique étrangère de notre pays.