jeudi 20 avril 2023

 LES ANTI-TOUT

Le projet d'un parking silo sur la rive droite de la Garonne à Bordeaux, près d'une station importante de tramway, fait réagir les riverains qui s'y opposent au prétexte que la voirie de leur quartier va être envahie par les véhicules des usagers se rendant à ce parking. Pourtant, si ce parking n'existe pas , les automobilistes voulant prendre le tramway sont bien obligés de se garer quelque part. Ils circulent à la recherche d'une place, ce qui peut prendre du temps et accroître la fréquentation des rues du quartier, pour finir par se garer devant les logements des riverains qui ne veulent pas de ce parking silo. Logique difficile à comprendre.

Mais le titre de cet article ne concerne pas uniquement ce projet qui n'est qu'un exemple de la paralysie  générée par les oppositions de toutes sortes au moindre projet d'aménagement.

Il est logique que tout le monde puisse s'exprimer, mais des règles doivent être définies pour que les  retards à la réalisation d'un projet soit le plus courts possibles.

À chaque projet proposé, après enquête publique, il est nécessaire d'accorder un temps très court  aux opposants pour qu'ils puissent s'exprimer, au delà de cette période, toute réclamation doit être considérée comme non recevable. Ensuite, un comité d'experts, que l'on pourrait qualifier de sages, devrait se prononcer dans un délai raisonnable, à définir par le législateur pour chaque projet suivant son importance, de manière à ce que les travaux puissent être entrepris rapidement sans risque d'être interrompus par quelque action que ce soit.

Ce ne sont pas les entreprises de construction qui retardent les travaux, ce sont les procédures. À titre d'exemple, il y a bientôt quarante ans, le Pont de l'Île de Ré a été construit en moins de temps qu'il a fallu attendre pour que toutes les procédures d'opposition à la construction de la ligne de bus express entre Saint Aubin de Médoc et la Gare Saint Jean ne soit terminées.

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