vendredi 9 décembre 2022

 LE MAÏS DEMANDE UN DÉBAT CONTRADICTOIRE

La chronique de Sylvie Brunel dans le journal Sud-Ouest Dimanche de 4 décembre m'a beaucoup troublé.

Cet article concerne la culture du maïs, plante à laquelle, s'appuyant sur des recherches de scientifiques reconnus, elle attribue toutes les qualités. Ressource importante pour la nourriture animale, et de plus en plus humaine, elle présenterait aussi un bilan positif au niveau hydrique. Le maïs, par évapotranspiration, restituerait à l'atmosphère plus d'eau que la forêt amazonienne. La seule critique qui pourrait être adressée  aux  champs de maïs est qu'ils hébergeraient et favoriseraient la prolifération des chevreuils, cervidés et sangliers.

Jusque là, j'avais plutôt entendu des critiques sur la culture de cette céréale.

Peu après 1962, année du rapatriement des pieds noirs qui avaient, dès leur arrivée, cultivé le maïs sur d'énormes étendues dans les landes, les agronomes reprochaient à cette monoculture d'appauvrir les sols. Depuis les années successives de sécheresses, les écologistes s'appuyant sur des recherches d'hydrologues, reprochent au maïs d'être un gros consommateur d'eau et conseillent de le remplacer par des plantes beaucoup plus sobres comme le sorgo.

Le problème de l'eau devenant de plus en plus prégnant on ne peut se satisfaire de conclusions aussi opposées sur la culture d'une céréale très consommée et servant, pour certaines populations, de nourriture de base.

Un débat contradictoire s'impose où chercheurs de toute discipline concernant cette plante devraient se retrouver pour confronter les résultats de leurs études de manière à tirer des conclusions que les béotiens comme moi attendent.


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