dimanche 11 décembre 2022

 APPRENTISSAGE DU COMPROMIS

C'est ce à quoi nos députés vont être certainement contraints.

Depuis le début de la législature, la Première Ministre Élisabeth Borne a légiféré soit avec les voix de la droite, soit en appliquant le 49/3. Cette arme utilisée à volonté pour le budget ne peut plus l'être plus d'une fois par session parlementaire.

Compte tenu du fait que la majorité actuelle n'est que relative, il faut pour qu'une loi soit votée qu'une majorité se dégage. Cette majorité suivant les sujets abordés peut varier, il est donc nécessaire de trouver un consensus.

L'un des prochains sujets à traiter, l'immigration, pourrait devenir un cas d'école, toute l'opposition est divisée sur le sujet. La droite veut durcir les règles d'accueil des émigrés, la gauche veut les assouplir. Mais il se trouve que le manque de main d'œuvre, dans certains secteurs d'activité, pourrait favoriser la volonté d'intégration des émigrés alors que la demande d'accroissement des dispositifs de sécurité pourrait justifier le besoin de durcissement de ces règles.

Si lors du vote qui aura lieu au mois de janvier la gauche et la droite y trouvent partiellement leur compte en oubliant certaines de leurs exigences, nous assisterions à un nouveau débat démocratique qui éviterait de sombrer dans les aspects destructifs des exigences extrêmes. Que chacune de ces composantes politique se satisfasse, au moins provisoirement, d'une évolution qui commence à aller dans le sens qu'elle souhaite, donnerait l'impression de disposer enfin d'une Assemblée Nationale responsable et plus soucieuse de progrès que d'exigences idéologiques

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