dimanche 30 octobre 2022

 UN PRÉSIDENT DÉLIBÉRÉMENT EUROPÉEN                                                                                      Le mardi  26 octobre sur France 2, face à Caroline Roux, Emmanuel Macron, en bon pédagogue qu'il est, a présenté le  programme de son second quinquennat, on aurait apprécié qu'il se livre à cet exercice  pour la campagne électorale de l'élection présidentielle.

Il a tenu, pour chaque thème abordé à situer notre pays dans l'Union Européenne en tirant une certaine fierté d'être celui qui connaît l'inflation la plus faible, mais aussi celui dont la dette est l'une des plus élevée ce qui lui fournit un argument pour expliquer la nécessité de travailler plus et donc de repousser l'âge de départ en retraite, tout ceci illustré par la présentation de cartes de l'Europe.

Devant un avenir allant bouleverser nos habitudes, le maître mot était "accompagnement", souvent sous forme d'aides financières en repoussant systématiquement l'augmentation des salaires pour, a t-il dit , ne pas entrer dans le cercle infernal inflationniste de la montée des prix suivie d'une augmentation des salaires puis d'une montée des prix etc.

Globalement peu d'idées nouvelles mais une volonté d'adaptation et d'amortissement des chocs économiques à venir.

Mais où il s'est vraiment comporté en défenseur de l'Europe c'est lorsqu'il parle des véhicules électriques dont le marché devrait être inondé par les produits chinois. Il veut un protectionnisme européen en repoussant toute idée nationaliste,  mais en oubliant un peu qu'Italie et Allemagne ont des relations privilégiées avec la Chine en ayant offert certains de leurs ports à l'Empire du Milieu.

Une telle référence incessante à l'Europe fait que l'on peut se demander si, après ne plus pouvoir se présenter à une nouvelle élection présidentielle, il n'envisagerait pas, le moment venu après 2027, de succéder à Ursula von der Leyen  

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