samedi 8 octobre 2022

 L'ONU APRÈS POUTINE

En Ukraine Vladimir Poutine accumule les revers, les hommes mobilisables fuient le pays, son cercle rapproché doute, les plus hauts stratèges militaires manifestent leur désaccord avec le tout puissant maître du Kremlin, la population russe commence à prendre conscience de la situation. Dans ces conditions, ce que les occidentaux n'ont pas osé faire, chasser Vladimir Poutine du pouvoir, les russes se trouveront obligés de le faire. Il en ira alors de la crédibilité de leur pays.

Pourra t-on tolérer alors qu'un pays agresseur d'un autre pays indépendant, et ayant subi un échec, siège au Conseil de sécurité des Nations Unies ? Il n'y a pas de place pour les agresseurs vaincus.77 ans après la fin de la deuxième guerre mondiale, ni l'Allemagne ni le Japon, malgré leur puissance économique, n'y ont trouvé leur place.

À l'ONU, tout est à revoir. Les règles obsolètes de son fonctionnement sont à réécrire. Si l'existence d'un Conseil de Sécurité était confirmée, sa composition devrait tenir compte de l'état actuel du monde qui n'est plus celui de 1945 et bannir cette règle absurde du vote à l'unanimité et du droit de veto qui est particulièrement paralysante et favorable aux pays les plus dangereux et les plus agressifs. La preuve vient d'en être fournie une nouvelle fois et d'une manière particulièrement spectaculaire.

L'idéal, mais ne rêvons pas, serait que l'ONU devienne une sorte de police du monde avec les moyens de se faire respecter

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