mardi 5 avril 2022

 SE MÉFIER DE SES AMIS

Parmi les candidats à l'élection présidentielle certains sont loin d'atteindre, dans les sondages, les résultats qu'ils espéraient, il s'agit de Valérie Pécresse, Yannick et Anne Hidalgo. En dehors du fait qu'ils représentent les partis politiques qui ont obtenu des résultats forts honorables aux élections régionales, départementales et municipales, ils ont un autre point commun: la défiance vient de l'intérieur de leur parti politique où ils y trouvent soit des ennemis, soit un manque de soutien. 

Valérie Pécresse n'a rien en commun avec Éric Ciotti, en suivant en partie la ligne politique de ce dernier, pour ne pas perdre la partie la plus droitière de son parti, elle s'est complètement discréditée.

Yannick Jadot trouve en Sandrine Rousseau une adversaire irréductible qui plombe complètement sa campagne.

Anne Hidalgo souffre elle d'un manque de soutien, car ne recevoir que celui de François Hollande, exprimé du bout des lèvres, par celui qui a une grande responsabilité dans la chute du Parti Socialiste, n'a rien de positif.

À l'opposé, pour Emmanuel Macron, à LREM, qui n'est pas vraiment un parti politique mais plutôt un mouvement, tout le monde se mobilise. Au RN, ceux qui voulaient exprimer un désaccord avec Marine Le Pen, ont eu l'honnêteté de quitter le parti.

Si François Hollande s'était tu, que d'autres s'étaient mobilisés pour Anne Hidalgo, qu'Éric Ciotti avait rejoint le RN ou Éric Zemmour et que Sandrine Rousseau avait pris sa carte à LFI, les choses auraient été plus claires et les électeurs mieux éclairés. 

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