mercredi 20 avril 2022

 ESPOIR

Depuis soixante  cinq ans que je vote, j'ai rarement eu l'occasion de pouvoir exprimer une grade joie à la suite du résultat des élections, mais quand je l'ai fait, c'est parce que le candidat pour lequel j'avais voté était sorti vainqueur de la consultation.

Si au soir du 24 avril Emmanuel Macron était élu, je crois que je ressentirais un sentiment du même ordre, peut-être pas une grande joie mais un énorme soulagement de voir s'éloigner le spectre de l'extrême droite, bien qu'il n'ait reçu ma voix au premier tour, ni en 2017, ni encore cette année.

Les craintes qui remontent à mes souvenirs de jeunesse et les manifestations auxquelles j'ai participé pour exprimer ma solidarité avec les peuples qui luttaient contre les dictatures, font que j'ai appris qu'il était parfois plus important de lutter contre un énorme danger que de se mobiliser pour un idéal, au moins ponctuellement.

 Éviter le pire est plus important que d'exiger le meilleur. 

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