samedi 20 juin 2020

MAINTIEN DE L'ORDRE ET BAVURES POLICIÈRES

Qui ne serait pas choqué par l'étouffement de George Floyd, par un policier américain ?
Qui peut prétendre qu'il n'y a pas eu une assimilation discutable entre les cas de George Floyd et Adama Traoré ?
Qui peut accepter les images que l'on a vu lors des manifestations des Gilets Jaunes où des policiers agressent des personnes âgées et font des "croches pattes" à des manifestants qui se replient ?
Qui peut accepter de voir des policiers asperger de gaz lacrymogènes des manifestants faisant un siting ?
Qui n'est pas choqué de voir des forces de l'ordre assister sans intervenir à des actes de vandalisme  commis par des black bloc ?
La liste pourrait être encore longue d'événements montrant la disproportion entre la réaction des forces de police et l'attitude des manifestants, aussi bien dans le sens de la brutalité que de celui de la tolérance.
Il semble qu'il y ait une réelle difficulté à adapter les moyens de répression à la dérive plus ou moins violente des gestes qui doivent être sanctionnés.
Il est choquant et inadmissible de voir un manifestant perdre un œil sous un tir de flash ball, mais serait-il choquant de voir un black bloc saccageant des biens publics ou un homme utilisant des armes à feu, comme ce fut le cas récemment à Dijon, d'être blessé, fut ce gravement, par une action de la police dont le devoir est de faire respecter l'ordre et de protéger les personnes et les biens ? Je ne le crois pas.
Il paraît absolument essentiel que les consignes données par les autorités soient adaptées aux situations rencontrées pour ne pas voir des policiers, excédés d'assister à des actes qu'ils ne peuvent réprimer, se défouler, parfois, sur des manifestants pacifiques.
Le sens de la mesure ne paraît pas être à l'ordre du jour au Ministère de l'Intérieur.


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