mardi 23 juin 2020

CONVENTION CITOYENNE, ON POUVAIT ESPÉRER MIEUX

Je n'ai pas pris connaissance de la totalité des propositions de la convention citoyenne, mais les trois point dont on parle le plus m'ont laissé sur ma faim:
- Réduire la vitesse sur les autoroutes.
- Mieux isoler les habitations.
- Proposer la semaine de travail de 28 heures.
Que l'on veuille réduire la vitesse sur les autoroutes pour différentes raisons, y compris la sécurité et pas seulement la diminution de la pollution, est une proposition qui n'a rien de choquant ni surtout d'original, mais ce qui me gène, c'est ce manque d'imagination et cette tentation de revenir au monde d'autrefois au lieu d'envisager la construction de véhicules consommant moins et, mieux encore, non polluants. C'est vers la fourniture d'énergie non polluante qu'il faut orienter les recherches en évitant de remettre dans l'atmosphère le carbone que les temps géologiques ont piégé dans la houille et le pétrole et en n'allant pas détruire l'environnement pour la construction de nouveaux véhicules.
Isoler les habitations n'a rien de nouveau. La convention citoyenne n'y apporte qu'une obligation contraignante. Où est le progrès quand on règle un problème par la contrainte ? Il y a bien longtemps que les gouvernements quels qu'ils soient savent avoir recours à ce procédé.
La semaine de 28 heures, pourquoi pas ?C'est une idée qui ne date pas d'hier. Martine Aubry avait imposé les 35 heures en souhaitant les 32 heures. Ce n'est qu'une idée de gauche recyclée, en quoi est-elle un outil pour le respect de l'environnement ? Propose-t-on une semaine de 4 jours de 7 heures ou de 3 jours 1/2 avec deux emplois sur le même poste de travail pour faire fonctionner les outils de production toute la semaine. Cette mesure pourrait aider à résorber le chômage, mais certainement pas, à elle seule, participer à la réduction de la pollution.
Ce que j'attendais de cette convention ce sont des propositions d'axes de recherche pour que le monde dispose d'une énergie propre, renouvelable ou pas,  et stockable sans polluer. Le jour où on arrivera à réaliser cet exploit, tous les problèmes, ou presque, seront résolus.
Non, vraiment encore une fois il faudra être patient pour attendre que l'imagination vienne au secours de nos dérives sociétales. Il semble que la science et la recherche ne nous inspire plus confiance et que nous ne sachions regarder l'avenir qu'en pensant à l'ancien monde, qu'au fond de nous même nous ne regrettons pas.

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