samedi 29 février 2020

ON NE TROUVE QUE CE QUE L'ON CHERCHE

La carte d'extension de l'épidémie du coronavirus présente un vide étonnant en Afrique et en Amérique du sud.
Bien évidemment les pays les plus proches de la Chine ont été les plus inquiets et ont pris les premiers les précautions nécessaires pour identifier le plus rapidement possibles les personnes contaminées. Il en a été de même des pays disposant de moyens sanitaires performants comme les pays européens. D'autres pays capables de détecter les premières infections, préfèrent ne pas participer objectivement à l'information nécessaire concernant la propagation de la maladie, soit pour faire croire qu'ils sont suffisamment performant pour l'éradiquer, soit pour semer le doute ou ne pas montrer leur manque de réactivité comme la Russie, l'Iran ou la Turquie.
De ce fait les pays qui ont les moyens de se prémunir dans les meilleures conditions contre les risques dus à cette épidémie sont amenés, parfois, à être plus vigilants vis à vis des ressortissants des pays bien équipés qui ont pu identifier leurs habitants contaminés qu'envers ceux des pays éventuellement réputés non atteints par l'épidémie, simplement parce qu'ils n'ont pas eu les moyens d'être identifiés.
Aussi, gardons nous de regarder d'un œil soupçonneux  ou inquiet les personnes d'origine chinoise ou les italiens en croyant que le voyageurs venant de l'Afrique noire ou de l'Amérique latine, par exemple, ne présenteraient aucun risque de véhiculer ce virus qui affole le monde.
La peur peut être mauvaise conseillère et le manque de vigilance dangereux.
Quoiqu'il en soit, la voie est étroite entre ces deux attitudes et de ce fait difficile à trouver. Il serait malvenu de critiquer les responsables chargés de notre sécurité, aussi bien à priori que plus tard quand la situation sanitaire sera rétablie et qu'il sera facile de définir ce qu'il aurait fallu faire.

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