Ça a été aussi l'occasion pour les grands groupes de l'industrie chimique d'inonder la planète d'engrais, de pesticides et autres produits ce qui a permis à certains une brillante reconversion après avoir,pendant la guerre,servi le régime nazi.
Il s'agit maintenant, d'après notre Président, ne changer de modèle, non pas pour produire plus, mais pour produire mieux. Vu l'intérêt de plus en plus grand pour l'agriculture biologique, la permaculture et les petits producteurs "près de chez vous", il s'agirait,en un sens, de remplacer le remembrement des parcelles par le démembrement des grosses sociétés de production.
Autant la conversion de l'après guerre était facilitée par l'avidité de ceux qui ne rêvaient que de s'enrichir en surproduisant pour une croissance sans fin de leur entreprise, autant actuellement le changement de modèle de production devrait s'avérer difficile, à moins que le grand capital, qui en général ne manque pas d'imagination, trouve là encore un bon gisement de ressources financières.
Pour le moment, l'adéquation entre le souci de rentabilité des gros producteurs et la production d'aliments de qualité, non seulement sur le plan nutritionnel mais aussi gastronomique est difficile à percevoir, car il paraît peu probable que ce soit l'agriculture qui fournit les besoins fondamentaux de l'humanité qui soit capable de remettre en cause, rapidement, le modèle productiviste.
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