mardi 18 février 2020

SERAIT-CE LE RENOUVEAU DES ANCIENS PARTIS ?

Qui aurait pu penser qu'après les bons résultats de LREM aux élections européennes à Paris, à un mois des élections municipales, le PS (Parti Socialiste) et les LR (Les Républicains) feraient la course en tête.
Les déboires de Benjamin Griveaux n'arrangent rien, mais il paraissait déjà disqualifié. A moins qu'une nouvelle figure inspirant plus confiance que ce jeune arrogant cherchant à ressembler à son modèle présidentiel, vienne le remplacer et redresser la barre,  la bataille paraît perdue.
Il faut dire que ce quinquennat, après dix-huit mois d'embellie qui lui ont permis d'accomplir des réformes, sans jamais être complètement accepté, a été victime d'un coup de frein redoutable imposé par les gilets Jaunes qui, somme toute, n'étaient qu'une poignée de manifestants.
Depuis les choses vont de mal en pis, maladresses, amateurisme, propositions discutables, réformes mal préparées n'ont fait qu'affaiblir le pouvoir et faire douter de sa compétence.
De ce fait les anciens clivages réapparaissent, ils sont mêmes perceptibles au sein du parti présidentiel qui pourtant se faisait fort de réaliser une synthèse des anciennes forces qui préalablement se combattaient.
Mais les prémices de cette renaissance des anciens partis présentent un paysage déséquilibré. La gauche se cherche toujours, ne dispose d'aucun leader consensuel alors que la droite affiche quelques prétendants, bien policés et jamais outranciers, qui pourraient lui laisser supposer qu'en 2022, lors de l'élection présidentielle, face à l'extrême droite et en cas d'échec de LREM, qu'elle serait plus capable que cette dernière formation  de reconstituer un front républicain, pendant que la gauche, soit naïve, soit outrancière, assistera impuissante au déroulement du scrutin.
Le phœnix peut renaître de ses cendres ce qui ne paraît être le cas ni des colombes ni des vautours.

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