samedi 15 février 2020

LES LIMITES DU CAPITALISME

En devenant ultralibéral, il semble que le capitalisme commence à atteindre ses limites. Le coronavirus a mis clairement en évidence les excès dans la recherche des moindres coûts et des profits maxima en mettant le monde entier entre les mains d'un seul pays, à main d'oeuvre bon marché, pour lui confier la production des médicaments dont il a besoin.
En 1989 lors de la chute du mur de Berlin, bien du monde applaudissait la fin de l'histoire. Alain Minc, dont les prévisions ne sont pas toujours heureuses, avait pour cette fois prévu le retour des nationalismes et la multiplication des conflits, mais peu d'économistes avaient su prévoir la voracité de la plupart des ultralibéraux qui n'ont eu d'autres soucis que de surexploiter le monde, et d'asservir la majorité des hommes pour le profit de peu d'entre eux.
Cette ambition et cette voracité leur a mis des œillères, et en convaincant les plus récalcitrants d'entre eux, sont arrivés à imposer à tous l'économie de marché, dont une majorité ne pensait pas qu'elle pourrait à conduire à autant d'excès, en croyant simplement que c'était un moyen de dynamiser l'économie en ouvrant à l'homme des horizons heureux.
C'était sans compter sur les espérances des plus avides de profit qui ont mis la planète à sac et qui ont profité de la misère de certaines populations pour les exploiter à outrance et maximaliser leurs profits.
C'est ainsi que des monopoles se sont créés, que des produits de première nécessité, que des denrées alimentaires, que des matières premières, que des productions agricoles  parcourent le monde dans tous les sens et parfois plusieurs fois, en polluant la planète et en créant la misère de ceux qui accomplissent ces tâches pénibles pour le profit d'une poignée d'exploiteurs.
Espérons que l'épidémie actuelle qui fait trembler le monde va ramener  à la raison tous ces prédateurs qui se croient à l'abri de tout risque, mais peut-être pas à celui de la dégradation de leur santé, faute de pouvoir se soigner par manque de médicaments.

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