mardi 8 octobre 2019

QUI DOIT-ON SURVEILLER ?

Le drame qui vient de se dérouler à la préfecture de police de Paris doit inquiéter chacun d'entre nous.
Les moyens de surveillance et d'investigation n'ont jamais été aussi importants. Nous sommes tous épiés et suivis à travers nos cartes bleues, nos téléphones portables, nos passages aux péages autoroutiers, nos achats, nos mails et, pourtant malgré cela, un islamiste radicalisé, pas très discret puisqu'il est allé jusqu'à changer de tenue vestimentaire,  et qui avait été contrôlé par les services de police, a été recruté à la Préfecture de Police de Paris, et qui plus est, dans un service chargé de la sécurité.
Non seulement cet homme a tué quatre de ses collègues, mais quel usage a-t-il bien pu faire des documents qui lui sont passés entre les mains ?
Cela n'est vraiment pas sérieux, il y a là le signe d'une hiérarchie incompétente, à moins, qu'à l'intérieur de celle-ci se soit glissé de la malveillance pour ne pas dire la trace d'un réseau organisé.
Espérons que l'enquête interne permettra de découvrir les coupables car, croire que demander la démission de Christophe Castaner pour cette raison réglera le problème, tient beaucoup plus d'un geste politique que d'une revendication raisonnable.
En attendant, malgré notre bonne conscience, continuons  à passer devant les radars routiers et les caméras de surveillance. La police fait son travail, veille sur nous et nous protège.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire