mercredi 19 décembre 2018

ASSAUT DE DEMAGOGIE

Les revendications des gilets jaunes et la phase de concertation qui va s'engager au premier trimestre 2019 commencent à produire leurs effets. On assiste, et on peut affirmer que ce n'est pas fini, à un assaut de démagogie.
Le pouvoir en place, par la voix de son Premier Ministre, après avoir mis près de deux mois à entendre les revendications, trouve que certaines idées qui ont été exprimées sont bonnes comme le référendum d'initiative citoyenne. Il en est de même de François Bayrou. Que n'y avaient-ils pensé plus tôt ?
Jean-Luc Mélenchon affirme que 70% de ses propositions sont reprises par les gilets jaunes. Il devrait se demander quelle peut bien être la raison qui fait  que les gens qui ont manifesté ont pour la plupart préférer s'abstenir lors de l'élection présidentielle au lieu de voter pour lui. N'y serait-il pas, à titre personnel, pour quelque chose ? Comment n'a-t-il pas pu se faire entendre avec dix-huit députés et de nombreuses manifestations de rue alors que moins de 250000 gilets jaunes, non structurés, y sont arrivés ?
Deux seules personnalités politiques se distinguent actuellement par leur attitude : Marine Le Pen par sa discrétion, comme d'habitude elle est prête à  récolter les fruits des graines qu'elle n'a pas semées et que ses sympathisants ont savamment entretenues, et Christiane Taubira qui a eu le courage de reconnaître l'immense responsabilité de ceux qui à gauche ont eu l'occasion de prendre le pouvoir et de laisser notre pays dans cet incroyable état d'inégalité.

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