lundi 23 avril 2018

REMBOURSER LA DETTE

La dette de la France est colossale, elle représente 2200 milliards d'euros. Chaque année le budget de l'état est amputé de 40 milliards d’euros pour payer simplement les intérêts de cette dette. Depuis 1979 pour ces intérêts la France a dépensé 1400 milliards d'euros, soit approximativement les 2/3 de son montant.
On constate par ailleurs que si cette dette est de 2200 milliards d'euros, elle correspond au tiers de la somme des patrimoines individuels des français dont les deux tiers sont constitués d'avoirs immobiliers. Ainsi lorsqu'on s'offusque de laisser à nos enfants une dette estimée pour chacun à leur naissance à 34000 euros en moyenne, on oublie de dire qu'on leur laisse aussi 100.000 euros en moyenne en héritage.
Il y aurait un moyen bien simple de rembourser cette dette et de ce fait d'économiser 40 milliards par an qui seraient utilisés pour baisser les impôts, ou mieux pour régler les problèmes financiers qui ne manquent pas  comme dans les hôpitaux, les EHPAD, la vétusté des universités, etc ., ce serait de rembourser immédiatement la dette.
Mais comme s'y prendre ?
Nous avons la chance d'avoir en France parmi les députés de la majorité, en la personne de Cédric Vilani, le plus brillant mathématicien mondial, détenteur de la médaille Field. Ne pourrait-on pas lui confier la mission d'établir une formule mathématique qui permettrait de demander à chaque foyer fiscal de participer au remboursement de cette dette. Cette formule devrait évidemment avoir un caractère exponentiel de manière à ce que ceux, qui par l'acquisition de leurs fortune, ont le plus créé le déficit de l'état, soient les plus sollicités.
Mais là, ce n'est qu'un rêve. La crainte d'aborder les vrais problèmes par les hommes politiques fait souvent passer les bonnes idées pour des utopies. En attendant, ils s'arrangent comme ils peuvent, à coup de petites réformettes, j'allais dire de droite et de gauche, mais en réalité de droite, la plupart du temps pour au moins protéger les acquis, si ce n'est les accroitre, de la classe sociale dont ils se croient les représentants.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire