mercredi 25 avril 2018

QUE LE RIDICULE NE TUE PAS UNE DEUXiEME FOIS

Julien Coupat et Yidune Levy étaient accusés de terrorisme parce qu'ils étaient suspectés d'avoir voulu détériorer le matériel de la SNCF.
Ces jeunes gens avaient le grand tort d'appartenir à un groupe libertaire qui voulait vivre d'une autre façon que celle que la société leur propose, ce qui a fait d'eux des suspects, lorsqu'ils se sont trouvés au mauvais endroit au mauvais moment quand un morceaux de ferraille a été trouvé sur les fils électriques desservant une ligne de chemin de fer.
Les enquêteurs ont fourni, pour les faire condamner des pièces à charge fabriquées de toute pièce et des faux témoignages qu'ils ont sollicités et qui se sont retournés contre eux.
La justice a su déjouer ce simulacre d'instruction objective, les deux prévenus ont été relaxés.
Ce procès a ridiculisé la justice, à tout le moins le personnel chargé de l'enquête.
Heureusement, le parquet a cru bon de ne pas faire appel. Se ridiculiser une fois suffisait largement.
Oublions vite cet épisode pour pouvoir claironner, haut et fort, comme disent notamment les hommes politiques lorsqu'ils sont inculpés "je fais confiance à la justice de mon pays"

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