samedi 24 février 2018

VIRGINIE CALMELS, LE GRAND ECART

Elle est venue tardivement à la politique Virginie Calmels. Ses débuts ont laissé croire qu'elle avait vite compris le fonctionnement de ce nouvel environnement en devenant première adjointe d'Alain Juppé, vice-présidente de Bordeaux-Métropole, tête de liste de son parti aux élections régionales.
Mais, les lignes se sont brouillées lorsqu'elle s'est rendu compte qu'en raison de l'échec d'Alain Juppé à l'élection présidentielle, elle ne pouvait espérer devenir rapidement maire de Bordeaux. C'est à ce moment-là qu'elle a fait preuve d'une grande souplesse et de ...largesse d'esprit en se rapprochant de François Fillon, pour après encore un échec de ce dernier (elle n'a vraiment pas de chance), rejoindre Laurent Wauquiez.
On a l'impression que sa vocation est d'être éternelle numéro deux alors qu'elle ne rêve que d'être numéro un.
Ce qui lui arrive maintenant est encore pire, la souplesse ne suffit plus, c'est le grand écart qu'il faut savoir faire. Etre à la fois dans l'ombre de deux hommes politiques qui se détestent, ça ne doit pas être facile.
Il semble qu'elle ait besoin d'un temps de réflexion puisqu'elle twette, d'après le journal Sud-Ouest: "la parole est d'argent et le silence est d'or". Ce qu'on lui souhaite plutôt est d'avoir un moral d'acier pour laisser passer les orages avant de décider si ses ambitions ne se réaliseraient peut-être pas mieux ailleurs qu'en politique.
Elle avait d'ailleurs brillamment fait ses preuves dans le privé, et il semble que l'ère qui s'ouvre actuellement ou l'ambition remplace les sentiments   et où l'argent est l'alpha et l'oméga de toute action, puisse particulièrement bien lui convenir.
Il faudrait peut-être qu'elle se dépêche pour ne pas agir encore à contretemps.

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