mercredi 7 février 2018

CORSE AVANT TOUT

La République En Marche vient de découvrir que parmi les députés de son groupe à l'Assemblée Nationale, certains élus de la Corse, ont signé des textes revendicatifs de "l'identité corse" publiés par les représentants des autonomistes de Gilles Siméoni et les indépendantistes de Jean-Guy Talamoni.
De ce fait  LREM commence à se  rendre compte que son mouvement ne peut devenir un parti politique, et que parmi les motivations des candidats à la députation il y en avait peut-être plus d'ordre économique que politique.
Ceci me conforte dans l'idée que j'ai toujours eue qui consiste à penser qu'Emmanuel Macron dirige la France comme une entreprise, et que l'idéologie dont un minimum me parait nécessaire, mais qui a été souvent antérieurement abondamment critiquée, pour s'engager en politique, ne me semble pas être sa principale préoccupation.
Il est regrettable qu'au moment d'accorder les investitures, LREM ne se soit pas assurée que pour les grandes questions, comme l'autonomie de la Corse par exemple, il soit necessaire qu'il y ait une certaine homogénéité au niveau du groupe qui allait potentiellement siéger à l'Assemblée Nationale.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire