jeudi 9 novembre 2017

SURCIS POUR LE NUCLEAIRE

Notre Ministre de l'Environnement, Nicolas Hulot a été bien embarrassé de venir expliquer que la promesse du Président de la République de faire passer la part de l'énergie nucléaire pour la production d'électricité à 50% à l'horizon 2025 ne sera pas tenue et que l'échéance sera reportée à 2025 ou 2030.
Ainsi, notre Président, dont les commentateurs font remarquer, que bien qu'il prenne des mesures impopulaires, comme la révision du code du travail ou l'augmentation de la CSG, tient ses promesses, on s'aperçoit , petit à petit, qu'il s'agit surtout de promesses visant à installer un peu plus de fragilité pour les travailleurs et un peu plus d'austérité pour tous, notamment pour les retraités. Il tient aussi ses promesses faites pour le compte d'autrui, comme la suppression de la taxe d'habitation pour les collectivités locales. Mais, là, pour la conversion énergétique, l'effort doit être fourni par l'état et alors, les promesses s'envolent. Et pour expliquer ce recul, qui doit monter au créneau ? Celui qui a été choisi parce que c'était celui qui portait le mieux cette idée de transition énergétique.
Ce n'est pas une surprise car bien des spécialistes jugeaient cette conversion aux énergies renouvelables, certes indispensable mais irréaliste, dans des délais aussi brefs que ceux qui étaient prévus.
Dans ces conditions on aurait bien aimé que le Président, lui même, s'en explique car c'est lui qui avait fait les promesses. Son ministre n'était là que pour prendre les mesures, dont il aurait du se rendre compte depuis bien longtemps qu'elles étaient irréalisables.
Promesses de campagne pour attirer sur son nom les voix des écologistes.

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