jeudi 2 novembre 2017

DEMOCRATIE, EN MARCHE...ARRIERE

Lors de la campagne électorale pour l'élection présidentielle, Emmanuel Macron nous proposait la démocratie participative et la contribution citoyenne pour enfin mettre fin à cette politique des blocs sectaires qui s'opposaient depuis plus de trente ans.
Or, que voit-on ? Les députés LREM ont signé dès leur élection   un engagement à soutenir les propositions du gouvernement, on apprend maintenant par l'hebdomadaire Valeurs Actuelles que dans la nouvelle assemblée le sectarisme règne en maitre et les députés LREM ont l'interdiction de cosigner des projets de loi avec des parlementaires d'autres mouvements.
D'autre par pour l'élection du responsable de LREM, un seul candidat, désigné par le Président de la République, se présente, il ne sera ni président du parti, ni secrétaire général ou national mais simplement Délégué National, ce qui en dit long sur son autonomie vis à vis du pouvoir en place.
On peut difficilement être plus sectaire et moins ouvert aux propositions d'autrui.
Notre Président jupitérien ne reconnait que sa parole, ses idées et ses propositions quitte après des essais malheureux revenir en partie sur ses décisions. On se trouve donc en présence "du pouvoir le plus centralisé, le plus technocratique et le plus jacobin qu'il soit" comme a pu le dire le philosophe François-Xavier Bellamy dans un entretien rapporté par Valeurs Actuelles.

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