vendredi 3 novembre 2017

REFORME DE L'ACCES AUX ETUDES SUPERIEURES

La réforme de l'accès aux études après le bac me parait aller dans le bon sens, car rien n'est pire et plus injuste que le tirage au sort, mais la sélection, ou la pseudo sélection, pour entrer à l'université, me gène toujours quelque peu.
La raison en est simple car je connais de très près deux exemples, celui d'une de mes filles et le mien, qui prouvent qu'avec un bac péniblement acquis ou avec un bac technique, on peut mener à bien des études supérieures jusqu'à l'obtention d'un diplôme de 3° cycle, DEA, DESS et Doctorat.
Je suis surpris que la réforme ne fasse pas plus appel aux techniques modernes de communications. Je sais bien que pour certaines disciplines les travaux pratiques ne peuvent se faire devant un écran, mais à l'opposé, bien des cours magistraux peuvent utiliser cet outil de communication qui serait parfois, suivant la qualité de l'enseignant, peut-être plus performant.
Chacun sait qu'un étudiant coûte cher, Est-ce que d'équiper, ceux qui n'en ont pas les moyens, d'un ordinateur serait une dépense plus importante que de construire des amphithéâtres pour essayer d'accueillir tous les étudiants, y compris ceux dont l'horizon se limite, malheureusement, à l'expérience d'une seule première année ?
Je ne le crois pas et, si toutefois cette proposition peut choquer, elle constituerait certainement une bonne méthode de remise à niveau, puisque ce sujet est abordé dans les nouvelles propositions du gouvernement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire