dimanche 12 novembre 2017

EVASION FISCALE

Les plus naïfs des  citoyens ont appris, comme moi, qu'évasion fiscale n'était pas nécessairement synonyme de fraude.
Dans l'affaire des Panama's papers on nous a rebattu les oreilles des montages délictueux réalisés par une officine permettant de réaliser une évasion fiscale qui, parai-il, n'était tenue que par des amateurs de deuxième catégorie en infraction avec la loi.
Maintenant avec l'affaire des Paradise's papers, on a vraiment affaire à de vrais professionnels. Ce sont des officines tenues par des financiers particulièrement compétents pour permettre aux plus fortunés de ne pas payer de TVA en étant parfaitement en règle avec le fisc de tous les pays dans lesquelles des sociétés écran, et elles sont nombreuses, sont installées.
A titre d'exemple, un riche citoyen français achetant un jet pour 50 millions d'euros peut, en toute légalité, par le biais de ces sociétés  domiciliées sur l'île de Man, ne pas payer les 20%, soit 10 millions d'euros, de TVA au fisc français.
A la fin de l'émission de France 2, "Cash investigation" du mardi 7 novembre traitant de ce sujet, deux économistes étaient invités à débattre, et l'une des conclusions qu'ils ont tirée était que ce genre d'exercice était inhérent au capitalisme. De quoi donner raison à ceux qui pensent que ce concept ne peut se passer de contrôles rigoureux, y compris lorsqu'il s'agit des règles qui le régissent.

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