dimanche 19 novembre 2017

CIRCULATION SUR LE PONT DE PIERRE

La ville de Bordeaux à l'air de prendre pour une victoire le fait que la fermeture du Pont de Pierre aux voitures ait permis de "perdre" 3000 véhicules qui n'auraient pris ni le Pont Saint Jean, ni le Pont Chaban-Delmas.
En clair, au moins 3000 automobilistes sont devenus piétons ou cyclistes pendant que d'autres ont choisi l'allongement de la durée de leur temps de parcours domicile travail.
Compte tenu de la surcharge de la ligne A du tramway qui franchit le Pont de Pierre, plutôt qu' à une victoire, ce comportement imposé s'apparente à une contrainte subie de gré ou de force, par ceux qui travaillent. Ne parlons pas de la joie des personnes qui apprécient, pour la promenade, que le pont leur soit réservé.
Pour mener à bien une telle action, sans porter préjudice à ceux dont la nécessité est de se déplacer pour aller travailler, il aurait fallu que l'offre de transport en commun soit plus importante et surtout de meilleure qualité.
Faut-il rappeler qu'avant 1958, lorsqu'il y avait énormément moins de voitures en ville, ce que voudraient revoir les pouvoirs publics, les déplacements dans Bordeaux et sa banlieue ne posaient pas de problèmes car on disposait de 21 lignes de tramway intramuros et toutes les banlieues, même éloignées, étaient reliées au centre-ville de Bordeaux par des lignes directes qui ne se faufilaient pas dans d'anciennes zones pavillonnaires pour aboutir, après maintes contorsions, aux zones de HLM, comme c'est le cas actuellement.

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